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Phytothérapie : Chardon Marie / Silybum marianum

Phytothérapie Chardon Marie Silybum marianumLe chardon-Marie (Silybum marianum) est une plante de la famille des Astéracées (ou Composées), seul représentant connu du genre Silybum (certains auteurs mentionnent cependant une seconde espèce, Silybum eburneum). Il est facilement reconnaissable à ses feuilles vert pâle brillantes et épineuses marbrées de blanc. Il affectionne particulièrement les lieux secs et ensoleillés, souvent sur sol acide. Très fréquent sur le pourtour méditerranéen, il est pratiquement absent au nord de la Loire (à l'exception des côtes atlantiques) et ne dépasse en principe pas 700 m. d'altitude.

Partie utilisée : le fruit


Action générale : Au XIXe siècle, les médecins de l'école éclectique américaine l'ont employée pour traiter les varices, les troubles menstruels et les congestions du foie, de la vésicule biliaire et des reins.

En Europe, on trouve de nos jours le chardon-Marie dans plusieurs préparations pharmaceutiques destinées au traitement de divers troubles hépatiques et biliaires.

En 1968, on isola de la plante un complexe flavonoïde (principalement composé de silybine, de silychristine et de silydianine) auquel on donna le nom de silymarine et qui est depuis considéré comme la substance active responsable des effets thérapeutiques du chardon-Marie. On trouve de la silymarine dans toutes les parties de la plante, mais elle est particulièrement concentrée dans les graines mûres. Dans la plupart des essais cliniques, on a utilisé un extrait normalisé contenant de 70 % à 80 % de silymarine. Les extraits de chardon-Marie ont fait l'objet de très nombreuses études cliniques, notamment le produit Legalon, fabriqué par une compagnie allemande. Legalon est commercialisé en France depuis 1974. Il est vendue sans ordonnance existe sous deux dosages 70 et 140 mg. Il n'est pas remboursée par la sécurité sociale. Dans les hôpitaux on peut disposer d'une forme injectable dosée à 350 mg. Son utilisation est réservée au traitement symptomatique de l'intoxication par l'amanite phalloïde.


Utilisation en phytothérapie