
Le camphre est un composé organique bicyclique solide issu du camphrier, connu scientifiquement comme « Cinnamomum camphora ». Le camphre est utilisé dans la production du celluloïd, d'explosifs, ainsi qu'en médecine pour ses propriétés antiseptiques et légèrement anesthésiques (Il constitue par exemple le principal composant du baume du tigre). Cependant, le camphre est un poison lorsqu'il est ingéré en grandes quantités. Le camphre est un anaphrodisiaque.
L'usage thérapeutique du camphre a une longue histoire. Introduit par le célèbre médecin arabe, Avicenne, au XIe siècle, il a été recommandé par un grand nombre de médecins renommés sur des indications en apparence contradictoires.
Tour à tour considéré tel un "réfrigérant" dans les fièvres, un sédatif, un anaphrodisiaque, un antispasmodique…
Il fut utilisé largement au début du XXe siècle sous forme d'huile camphrée comme analeptique cardio-respiratoire.
Il a été l'objet d'expérimentations sur l'homme sain, par des médecins allopathes dont le célèbre Trousseau, avant et après Hahnemann. Celui-ci en parle dès sa première publication en 1796. Les effets pathogénétiques ont été obtenus avec des doses pondérables et
la plupart des symptômes relevés résultent d'empoisonnements accidentels ou de manifestations iatrogéniques chez des malades.
Samuel Hahnemann et ses disciples insistent sur les difficultés d'effectuer une pathogénésie complète de
Camphora en raison de la
rapidité de survenue des symptômes et de leur extrême
brièveté (quelques heures). De plus, les dilutions infinitésimales se montrent décevantes, aussi bien dans l'expérimentation qu'en thérapeutique.
L'alternance de phénomènes opposés constatée par les toxicologues chez l'animal et qui diffèrent, aux mêmes doses, d'une espèce à l'autre se retrouve chez l'homme. D'un individu à l'autre, selon les prédispositions individuelles, les effets primitifs et les effets réactifs secondaires sont fugitifs et
alternent entre eux.
A. Teste en fait la réflexion en 1853 dans sa Matière médicale :
"ceci rendra toujours très difficile, je le crains, la détermination exacte des phases successives de la maladie produite par le camphre".
L'alternance rapide de
refroidissement général avec
prostration profonde (pouvant provoquer un
collapsus brusque), avec des phénomènes d'excitation fébrile et des convulsions, caractérise l'action générale du camphre.
Source : Homéopathie, thérapeutique & matière médicale, Boiron 1998
5 à 9 CH 5 granules 3 fois par jour
Lorsque le malade éprouve une sensation de froid glacé général et des muqueuses, généralement en début de coryza
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